CONCOURS DE DESSIN : Contre le travail forcé des migrants



Un concours international de dessins destinés à lutter contre le travail forcé des travailleurs migrants a été lancé aujourd'hui sous la présidence du dessinateur Plantu par l'ONG Ressources humaines sans frontières (RHSF). L’ONG RHSF travaille à l'amélioration des droits humains dans la chaîne de sous-traitance.

SITE OFFICIEL DU CONCOURS

Ce concours est destiné à informer les travailleurs migrants sur leurs droits, tout en sensibilisant les donneurs d'ordre sur les risques encourus dans leurs chaînes de sous-traitance. Le travail forcé, mis encore récemment en lumière par Amnesty International sur les chantiers de la coupe du monde de football 2022 au Qatar, touche la plupart des quelque 20 millions de travailleurs migrants dans le monde.

Les dessins réalisés dans le cadre du concours, destinés à être affichés dans les usines, chantiers... employant des migrants ne connaissant pas la langue de leur pays d'accueil, expliqueront à ces travailleurs, de manière simple, leurs droits essentiels. La barrière de la langue sera ainsi effacée pour que soient respectés les droits de l'Homme au travail.

Un premier jury sera constitué de travailleurs migrants en Malaisie pour s'assurer que le message exprimé par les dessins leur est adapté.

La dernière sélection sera réalisée par un jury présidé par Plantu (Le Monde), et réunissant notamment des dessinateurs de renommée internationale (Xia, Paresh et Jiho), l’ONG Tenaganita en Malaisie (sa présidente, Irene Fernandez, a reçu le prix Nobel alternatif), Gilles Waeldin vice-président de la Chambre de commerce et d'industrie française en Malaisie (MFCCI) ou la Business School de Toulouse (TBS).

Martine Combemale Clavel
Directrice de RHSF



BLOG : Matin Magique, la recette du bonheur

Voici un message qui nous vient du Canada. Plusieurs fois par mois, Marie-Pier envoie des textes inspirants au travers de son blog « Matin Magique ». Ci-dessous, la recette du bonheur ! ;o) (Merci Didier et Laurent pour ce partage)






«Bien que l’on désire le bonheur, l’esprit, sous la confusion mentale, détruit son propre bien-être comme s’il s’agissait d’un ennemi.»
– Nechung



On dit souvent qu’il est difficile d’être heureux. Or, c’est l’une des choses les plus faciles qui soient, en réalité. Il suffit, par exemple, de penser un instant à ce qui se passe bien dans notre vie… Ou de baigner dans l’amour que l’on ressent pour nos enfants… Ou encore simplement de calmer notre mental et de respirer profondément. On pourrait même extraire du bonheur d’une chose aussi banale que notre verre d’eau, si on le voulait (en savourant pleinement chaque gorgée, ou en prenant conscience de la chance que l’on a d’avoir aussi facilement accès à ce fluide de vie). En fin de compte, le bonheur est aussi accessible que l’air sous notre nez.

Être heureux – ou être de plus en plus heureux – est donc super ultra facile. Ce qui est difficile, Laurent, est de vouloir l’être. Oui, ce qui peut être incroyablement ardu est de vouloir diriger notre attention vers ce qui se passe bien dans notre vie, de vouloirbaigner dans un état d’amour, de vouloir prendre de grandes respirations, plutôt que de se contracter. Car dès le moment où on veut vraiment mettre notre bien-être en priorité, c’est un jeu d’enfant.

Pouvez-vous sentir à quel point cette distinction est significative et puissante?

Évidemment, on veut tous être heureux, en théorie. Qui déclarerait le contraire? Or, il se trouve que l’on a accumulé de nombreuses résistances à l’allégresse et à la légèreté, au fil du temps. On a appris que notre vie ne pouvait pas aller trop bien, qu’il y a un certain niveau limite de bonheur qu’on ne devait pas dépasser, par exemple. Ou on a appris qu’être intensément joyeux nous rend plus vulnérables à la souffrance. Ou on peut avoir accepté l’idée qu’être tourmenté est un signe de profondeur. Ou que le stress aide à faire avancer les choses dans la bonne direction. Oh, on reconnaît généralement que ces idées sont irrationnelles… mais elles ont néanmoins le dernier mot, bien souvent. Elles nous amènent à nous refuser ce que l’on désire le plus au monde, souvent sans même qu’on en soit conscient.

Ainsi, on met beaucoup d’accent sur les diverses façons de cultiver le bonheur, comme faire des listes de gratitude, entretenir de belles pensées, etc. Et c’est magnifique. Cela dit, si on ne parle que de cela, on oublie l’essentiel… car cet aspect n’a jamais été le défi, en partant. Le défi n’a jamais été de trouver les bonnes techniques pour être heureux, mais plutôt de rencontrer et dépasser les parties de nous qui ne veulent pas l’être. Et il est crucial d’exposer ces parties de nous qui sont friandes de lourdeur et de malheur, si on veut s’en libérer, car on est toujours victime des obstacles que l’on n'a pas identifiés.

(lire la suite du message de Marie-Pier)

VIDEO : Faut-il arrêter de consommer de la viande ou du poisson ?

Une vidéo en anglais (malheureusement pas de traduction disponible) qui visite les élevages et les abattoirs. Si vous n’êtes pas encore convaincu que l’industrie agro-alimentaire a produit la plus vaste entreprise criminelle au monde, cette vidéo change le regard que nous avons sur notre assiette. Si vous souhaitez continuer à manger de la viande, faites très attention qu’elle vienne d’élevages bio certifiés où les animaux ont été respectés tout au long de leur vie. 

Un commentaire de la vidéo trouvé sur internet qui résonne en moi : "Nous sommes ce que nous mangeons", c'est déjà une chose. Mais nous pouvons aussi rappeler que notre humanité se mesure à la manière dont nous traitons autrui -animaux compris- et ce soit directement, soit par notre consentement silencieux et tacite de ces mésactions. Devenir un consommateur responsable c'est déjà un pas dans le bon sens."




Vous aurez reconnu les vidéos choc de l'association Peta. PETA est une association pour un traitement éthique des animaux, qui a pour objectif de faire reconnaître et de protéger les droits de tous les animaux. 


ARTICLE : La toxicité des produits animaux, plaidoyer pour le végétarisme

Ceci est un article paru dans www.energie-sante.net et reproduit ci-dessous. 
Il permet de se familiariser avec les arguments des adeptes du végétarisme. Peut être que certains arguments vous parleront ... ou pas. En tout cas, cet article permet de mettre en perspective nos habitudes quotidiennes, ne serait-ce qu’au nom du respect de l’environnement. (Merci Annette pour le partage de cet article)


La toxicité des produits animaux


Les toxines sont des substances allant de la simple saleté au poison. Elles peuvent être de nature physique ou morale. Il y a la toxémie physique et la toxémie subtile (nos pensées, nos émotions). Elles sont interdépendantes l’une de l’autre. On verra ici en quoi les produits animaux sont toxiques.

À un niveau physique


Les animaux carnivores ont un intestin qui mesure 1 mètre. Cet intestin court permet de digérer la viande sans qu’elle n’entre en putréfaction dans leur système digestif : elle n’y reste que très peu de temps. Avec un intestin aussi court, la viande est vite évacuée et ne stagne pas à l’intérieur de l’organisme.

L’intestin humain mesure environ 7,5 mètres. Il est semblable à celui des gorilles, ses plus proches parents au niveau physiologique, qui sont frugivores. Dans un organisme constitué de cette façon, la viande a le temps d’entrer en décomposition et de putréfier, créant des toxines particulièrement dangereuses.


Par ailleurs, une consommation importante de produits animaux génère un excès de protéines. Beaucoup craignent de manquer de protéines mais la plupart des personnes sont en vérité en excès protéique. Tous ceux qui consomment des produits animaux et spécifiquement de la viande risquent cette pléthore.


Les protéines ne peuvent pas être stockées par le corps, elles doivent être transformées sur le moment. Elles demandent donc beaucoup de travail aux organes digestifs et d’élimination. En excès, elles épuisent les intestins, le foie et les reins.



Les protéines sont importantes pour la santé, bien qu’elles n’apportent pas d’énergie au corps (contrairement aux glucides et aux lipides). Elles forment la substance des cellules et interviennent dans la multiplication cellulaire. Trop nombreuses, elles sont le matériau avec lequel se produit la prolifération cellulaire qui est la base de la formation des tumeurs cancéreuses. D’ailleurs, la hausse de la consommation de viande (qui a plus que quintuplé en à peine 50 ans) a été conjointe à la hausse du nombre de cancers.


D’autre part, on sait aujourd’hui que la consommation de produits animaux augmente considérablement le risque de maladies cardio-vasculaires et de mauvais cholestérol.

Le lait de vache est un aliment parfait pour le bébé veau. Sa vitesse de croissante et la constitution de son système digestif sont différents de celui de l’humain. Pour celui-ci, les produits laitiers sont lourdement indigestes, beaucoup trop denses. Le seul lait « animal » dont l’humain ait besoin est le lait de sa mère, au tout début de sa vie. Aucun autre n’est adapté au bon fonctionnement de son organisme.


Par ailleurs, il est parfaitement admis que le végétarisme et végétalisme sont non seulement possibles mais adaptés à la santé humaine. Parfaitement admis, et pas seulement par des communautés marginales ; l’ADA (Association Américaine de Diététique), qui regroupe 72 000 nutritionnistes, conclu dans son dernier rapport que ces alimentations sont adaptées à l’humain à tous les stades de sa vie.

Les médecines naturelles recommandent l’alimentation végétale


Beaucoup de sciences de l’alimentation enseignent comment se guérir par des réformes alimentaires. La macrobiotique, l’alimentation saine de Geoffroy, l’hygiénisme… Les écoles ne manquent pas, les techniques sont diverses mais se rejoignent sur un point : une alimentation végétalisée, c’est une santé améliorée. C’est le cas également de la médecine ayurvédique et de la médecine chinoise. Seuls, les praticiens de la médecine allopathique sont sous informés - pour ne pas dire désinformés - en termes d’alimentation.






À un niveau subtil (mental, émotionnel)

Pour manger de la viande, il faut tuer un animal. Dans notre fonctionnement actuel, il s’agit de demander à quelqu’un de donner la mort à notre place. Sachant que ce n’est pas nécessaire à notre santé, il s’agit, dit avec des mots vrais, de commanditer un meurtre dont le mobile est la satisfaction de notre plaisir gustatif.


Cet acte serait puni par la loi s’il s’agissait de tuer un humain. C’est un crime prémédité, particulièrement cruel puisqu’il est motivé par le plaisir et la satisfaction des sens. Il est moralement injustifiable de faire subir de telles atrocités aux animaux. Ces êtres sensibles sont traités, à la demande du consommateur, comme de simples marchandises que l’on peut dupliquer, découper, supprimer et consommer à volonté.


Il n’est pas question ici de jugement mais seulement de déterminer ce qui reflète et génère une bonne santé psychique. Les émotions qui entourent la consommation de viande sont des émotions toxiques. Égoïsme, considération de soi au détriment de l’autre ; l’animal, et du bien collectif, colère, haine, souffrance, stress et bien souvent auto-culpabilisation pour avoir contribué à la souffrance des animaux, mal être dû au fait de ne pas savoir arrêter.

Nous ne sommes pas loin de décrire un grave problème de santé mentale, un dysfonctionnement majeur – qui n’est pas nommé ainsi uniquement parce que la majorité en souffre, y compris la plupart des médecins et des experts en psychologie.


On rétorque souvent qu’il faut manger des produits animaux, parce que nous l’avons toujours fait. Et c’est exact : cela fait très longtemps que l’être humain a développé cette caractéristique de mépriser les besoins fondamentaux de son organisme ainsi que ceux des autres espèces. La spécificité de l’humain est de ne pas respecter sa physiologie. C’est la seule espèce qui aille à l’encontre des besoins de son organisme – et c’est aussi l’espèce la plus malade. Verrait-on un herbivore manger de la viande ? Un carnivore manger des fruits ? On ne verra pas non plus un animal fumer, prendre des drogues ou de l’alcool. Salir son corps, abîmer ses organes est exclusivement le propre de l’être humain et il le fait depuis très longtemps.


Il est par contre possible de changer de fonctionnement et de revenir à la santé physique et psychique. Cela demande entre autres d’arrêter de consommer des produits animaux.

L’aspect spirituel


Toutes les religions et les pratiques spirituelles diffèrent dans leur forme mais sont d’accord sur le fond : ne pas tuer sans nécessité, vivre dans la non-violence, la paix et l’amour, et toutes ont pour vocation de conduire l’humanité vers le bonheur et l’harmonie. Dans de nombreuses traditions, on retrouve l’image du paradis perdu dans lequel l’humain vivait en harmonie avec les animaux. Beaucoup d’écoles bouddhistes et spirituelles new-âge recommandent de mettre en pratique leur idéal de non-violence par une alimentation végétale.

Vivre en paix avec les animaux est un idéal de pureté et d’innocence tout autant qu’un signe de maturité spirituelle.


Beaucoup remarquent que la pureté ou l’impureté est présente dans le sang. Le sang incarne la vie, c’est le liquide le plus sacré. Il porte la marque des émotions et des pensées de son hôte. Un animal qui anticipe sa mort ressent de l’angoisse, de la peur et de la souffrance qui seront transmises à la personne qui va le manger. Certains se sont débarrassés de la question en saignant l’animal pour éviter la contagion émotionnelle par le sang. S’abstenir du sang animal est en ce sens logique, mais un peu naïf : le sang irrigue la chair et tous les organes. Il dépose partout sa marque, imprègne la mémoire cellulaire et est intégré, même indirectement, par le consommateur.


Il est commun aujourd’hui d’entendre parler de mises à mort morales. Mais « bien tuer » n’existe que dans le mental humain. Commettre des monstruosités avec éthique est un non-sens. Mettre à mort dans la pureté, faire souffrir avec humanité… Ne sont que des prétextes pour perpétuer des fonctionnements déviants. Cela se fait toujours au détriment de sa conscience et, comme nous allons le voir, cela a des conséquences très étendues.

La santé de notre planète


Outre la question de la santé humaine et de celle des animaux, la production de produits animaux est désastreuse pour la santé de notre planète. Elle aussi est intoxiquée par ces pratiques.

La toxémie est toujours globale


Elle naît de l’invisible : d’émotions-pensées-intentions toxiques, qui génèrent des actions toxiques pour soi et les autres à un niveau qui englobe tout notre environnement direct et indirect. Nous en citerons quelques exemples.




L’industrialisation des animaux est liée à la destruction des forêts. L’expansion agricole (principalement le pâturage du bœuf) est responsable de plus de 60 % de la déforestation mondiale. La biodiversité est menacée par ces pratiques : « Parce qu’elle est responsable de la destruction des habitats naturels et qu’elle compromet le fonctionnement des écosystèmes, la production de grains pour l’élevage augmente la pression exercée sur la biodiversité. » (rapport de l’ONUAA, l’USAID et la banque mondiale dont la conclusion est que l’élevage industriel contribue à la disparition des espèces).


L’eau est gaspillée. Il en faut trois fois plus pour nourrir un mangeur de viande que pour nourrir un végane. La surpèche dévaste les océans. La consommation de viande est responsable d’au minimum un tiers de l’ensemble des émissions biologiques de méthane. D’après l’ONUAA, le secteur de l’élevage est davantage responsable des émissions de gaz à effet de serre que ne le sont les transports ! (13,5 % contre 18 %).


Les déjections des animaux d’élevage en batterie posent un grave problème environnemental : elles représentent un tel volume que les industriels ne savent plus quoi en faire. Elles polluent les nappes phréatiques car elles sont produites en quantité beaucoup plus importante que ce qu’il est possible d’éliminer naturellement.

La liste des dégâts générés par la production de produits animaux sur notre environnement est malheureusement trop longue pour être détaillée ici en totalité.

Les poissons : grands oubliés…




On fait peu de cas des poissons. Comme ils sont plus petits on les digère plus facilement. Comme ils nous ressemblent moins on ne s’identifie pas. Leur souffrance est parmi les plus terribles : mourir asphyxié pour un poisson équivaut à une mort par noyade pour un humain. C’est un calvaire long et douloureux. Par ailleurs, ce sont les animaux les plus tués. 1000 milliards de poissons sont tués chaque année, contre 60 milliards d’animaux terrestres. C’est plus que ce que notre imagination peut se représenter.


Pourtant les poissons sont des êtres sensibles, capables de s’organiser en groupe, d’être solidaires, de ressentir de la douleur. Ils ne diffèrent des autres animaux que par la vision que nous avons d’eux, par notre indifférence et la banalisation de leur calvaire.
Sortir de la facilité et des automatismes demande un effort car lorsque l’on se différencie des membres de notre espèce, notre cerveau primitif panique. Pour lui, sortir du groupe dominant représente un danger pour la survie. C’est un aspect de notre psychisme qui nous normative. Il faut faire ce que fait le plus grand nombre, qu’importe la morale, l’éthique, la santé ou même le bien commun. Pour le cerveau primitif, le fait que l’individu reste intégré au groupe est une nécessité pour la survie de l’espèce.


D’ailleurs, beaucoup de personnes n’ont aucune difficulté à manger végétarien ou vegan seules chez elles, mais y renoncent lorsqu’elles sont en groupe. L’aspect social est un frein majeur pour un grand nombre.


En effet, arrêter les produits animaux demande un effort pour ne plus être dominé par son cerveau primitif. Il ne s’agit pas de le violenter mais plutôt de le rassurer par des arguments concrets ; cette alimentation est favorable à la santé humaine, presque 1 milliard de personnes sont végétariennes sur terre, il existe des groupes de végétariens et végétaliens dans toutes les villes auxquels on peut se joindre pour partager questions, repas… et de nouvelles valeurs communes.

En conclusion…



De plus en plus de personnes font le choix d’une alimentation plus végétale et les raisons sont diverses. Certains se positionnent pour l’éthique, d’autres pour leur santé ou pour l’écologie. Mais tout peut être résumé en termes de santé, pourvu que l’on élargisse la conception de la santé car la production et la consommation de produits animaux génèrent un désastre sanitaire global. Ils sont dangereux pour les animaux, pour notre santé physique et psychique tout autant que pour notre planète.


Sortir de ce fonctionnement revêt un caractère d’urgence pour que la vie sur terre se poursuive dans des conditions acceptables.


Marie Dulout
racinecelest.unblog.fr


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