MESSAGES : La retraite d’hiver chez soi (2011-2012)


Extraits des messages du Village des Pruniers et de la Maison de l'Inspir, envoyés à l’occasion de la Retraite d’Hiver chez soi.

Message 1
(...) S’établir doucement dans la pratique quotidienne en s’asseyant chaque jour quelques minutes (cela peut-être simplement 5 minutes) soit le matin avant de commencer nos activités soit le soir avant de dormir ou bien les deux pour tout simplement retourner à notre respiration et détendre notre corps. Tout simplement prendre conscience des blocages et des tensions dans le corps – simple reconnaissance – j’entre dans la respiration profonde – je permets au corps de s’ouvrir – je m’ouvre à ce qui est.

Un des obstacles que nous rencontrons dans notre pratique est notre tendance à expérimenter la vie comme si nous étions sur un pilote automatique, pris par nos activités sans vraiment pouvoir vraiment s’établir dans l’ici et le maintenant. Cette semaine nous allons essayer d’observer nos journées et de reconnaitre comment nous nous perdons dans certaines de nos activités. Un petit poème va nous y aider : « Avant de démarrer ma voiture je sais où je vais et pourquoi j’y vais. Je ne fais qu’un avec ma voiture, si elle va vite, j’irais vite. ».

Nous pouvons imaginer que notre corps est comme une voiture, et observer combien nos actions (corps, paroles et esprit) sont faites sous pilotage automatique. Nous pouvons utiliser ce petit poème avant d’allumer la télévision par exemple : « avant d’allumer la télévision je sais où je vais, et pourquoi j’y vais », ou bien lorsque nous allons sur l’internet : « avant d’ouvrir l’internet je sais où je vais et pourquoi j’y vais » ou dans les magasins, ou bien en ouvrant la porte du réfrigérateur, dans les conversations, etc. Si nous le souhaitons nous pouvons modifier les mots de ce petit poème et mettre des mots qui vont résonner en nous et nous aider. En observant nos énergies d’habitude sans jugement et sans culpabilité nous pouvons nous rendre compte que nous agissons la plupart du temps sans être vraiment présent et que nous nous perdons dans beaucoup de distractions par nos actions physiques mais aussi avec nos paroles et nos pensées. Utiliser ce petit poème va nous aider à établir nos propres frontières pour cette retraite. C’est une pratique à découvrir…….

Message 2
« Nos pensées, nos paroles et nos actes sont nous-mêmes. Tout acte amène des fruits. ».
Tout au long de cette retraite d’hiver nous pratiquerons le regard profond sur nos actions. Comme Thay nous le disait lors de son enseignement « nos actions sont notre seul héritage ». Quel héritage avons-nous reçu et quel héritage souhaitons-nous transmettre ?

Comment cultiver les actions qui apportent bien-être et bonheur ? Porter notre attention à notre respiration et reconnaitre la présence de notre corps. Très souvent dans notre vie quotidienne nous sommes amenés à attendre, par exemple lorsque nous attendons en ligne à la poste, à la banque, à un feu rouge, assis dans notre voiture ou dans le métro.

Comment utilisons-nous ce moment d’attente qui nous est offert ? Nous pouvons nous entrainer durant ces temps d’attente à retourner à notre respiration et à notre corps. Notre respiration est un pont qui nous permet de rentrer chez nous dans notre corps, d’habiter notre corps, d’être vraiment présent pour lui. En gardant notre attention sur notre respiration un relâchement, une paix prendront place dans notre corps comme lorsque l’on allume le chauffage dans une pièce froide. Tout doucement l’air froid se transforme en air chaud. De même avec l’aide de la respiration en pleine conscience les tensions laissent place à la détente.

Nous pouvons utiliser ce petit poème :
« J’inspire, je me calme.
J’expire, je souris.
Je m’établis dans le moment présent,
Unique et merveilleux. »


Amenons notre attention plus particulièrement sur nos mains. Tout au long de la journée nous pouvons reconnaitre la présence de nos mains lorsque nous ouvrons une porte, portons une cuillère de nourriture à notre bouche, allumons la lumière, en démarrant notre voiture, etc. Regardons nos mains, elles sont de merveilleux instruments, sommes-nous conscients de leur présence ? De leur façon de bouger ou les utilisons-nous de façon automatique ? Nous pouvons redécouvrir nos mains comme un jeune enfant.

Ce poème peut nous aider avec notre pratique. Nous pouvons modifier les mots si nous le souhaitons
« L’eau coule sur mes mains.
Je m’en servirai avec habileté
Pour préserver notre précieuse planète. »


En fin de journée entrainons-nous à pratiquer la relaxation totale. Passons en revue toutes les différentes parties de notre corps leur permettant de se détendre, cela peut-être juste avant de dormir ce qui nous permettra d’avoir un sommeil réparateur.

Message 3 : Conscience du corps et du souffle.
Dès le matin nous pouvons nous offrir beaucoup de plaisir grâce à cette forme de méditation. Dans la salle de bain, le corps encore un peu endormi ouvrons le robinet en pleine conscience, respirons consciemment et détendons notre corps. Nous pouvons réciter le gatha de l’eau :

En ouvrant le robinet
L’eau descend des hauteurs de la montagne.
L’eau monte des profondeurs de la Terre.
L’eau coule miraculeusement jusqu’à nous.
Ma gratitude envers elle est débordante.


Nous prenons contact avec la fluidité
J’inspire, je sens l’eau fraiche – tiède – ou chaude sur mes deux mains, que c’est bon
J’expire, je prends le savon
J’inspire, je sens le coté onctueux de la savonnette
J’expire, je souris
J’inspire, je sens l’odeur qui diffuse doucement du savon
J’expire, je souris

Doucement nous pouvons commencer à laver notre corps en restant en contact avec le toucher – la température, l’odeur, etc. en suivant notre souffle qui devient de plus en plus conscient.
Nous récitons le gatha :
Voici ce corps, jamais né, jamais mort
Au-delà du temps et de l’espace,
A la fois héritage et transmission
Demeure dans la vraie nature du Dharmadathu

Quelle merveille de voir ce si bel héritage ! La gratitude peut naitre miraculeusement.

Nous sommes si souvent dans notre tête et nos soucis que nous délaissons notre corps. C’est cependant le lieu de notre vrai refuge. Les sensations réveillées en pleine conscience vont réhabiliter notre schéma corporel – c'est-à-dire que nous pouvons ainsi habiter un vrai corps et commencer une belle journée. Donnant une douche à nos ascendants et descendants en même temps et en leur souriant avec amour et gratitude est une merveilleuse manière de démarrer la journée.

Message 4 : Revenir à l'instant présent et habiter vraiment notre corps. 
Je suis, debout à l'arrêt du bus ou devant le guichet de la poste perdu dans mes pensées.
La pleine conscience me rappelle:"reviens à toi!"; Alors j'inspire, j’expire. Où étais-je? Perdu dans mes pensées. Je reviens de suite dans l'ici et le maintenant. "Comment est-ce que je me sens maintenant dans mon corps, dans mes sentiments, dans mes pensées?"
Je reviens à ma respiration je vais m’occuper du corps que j'habite". C'est une manière de me rappeler que je ne suis pas identifié à ce corps, que je suis beaucoup plus "vaste"
Je prends conscience de mes tensions, dans la nuque, les épaules, le ventre... Sur chaque inspiration, je visualise les parties de mon corps tendues, je souris à mes cellules tendues ou douloureuses. 

A chaque expiration je détends ces tensions, je les confie à la terre.
"J'inspire, conscient de ces tensions"
"J’expire je les relâche"


Mes épaules se relâchent, mes mâchoires se détendent. J'accueille avec bienveillance ce qui est là, sans jugements.
"J’inspire, je me lâche avec confiance"
"J’expire, je m’accueille avec tendresse"


Ma base devient de plus en plus large, mes hanches s’ouvrent, mes reins se détendent,
je sens mon abdomen qui va et vient .Je sens mes jambes, le contact de mes pieds sur le sol et je m’enracine un peu plus dans la terre à chaque expiration. Je me sens comme un arbre. Sur l’inspiration, je visualise et sens l’énergie de la terre qui pénètre mon corps par les racines de mes jambes. Sur l’expiration, je sens les tensions qui se déversent dans la terre.

Je peux imaginer une douche d'eau tiède qui me coule le long du corps et nettoie les dernières tensions et les confie à la terre afin que cette dernière puisse les transformer en fleurs de paix. Je me sens alors solide comme une montagne ; relié entre terre et ciel.
" J’inspire, je me sens solide"
" J’expire, je me sens comme une montagne"


Tout mon corps est vivant, vibrant, je suis rassemblé, un avec ce qui est là en moi dans l’instant. Peut-être ai-je encore quelques tensions, encore un peu de tristesse ou d’anxiété. Alors j'accueille ce qui est là, sans attente. Alors même avec ces contrariétés qui peuvent subsister, je peux me sentir en paix, en ordre. Chaque cellule de mon corps vibre, respire sourit. Corps et esprit réunis, je peux regarder, écouter autour de moi, et je vois tout ce qui m'entoure avec un regard neuf, je me sens relié aux êtres et aux objets qui m'entourent, en inter-Etre avec chacun , avec le cosmos. Je souris, je goûte le moment présent. Je suis plein de gratitude pour la vie
"J'inspire, je sais que je suis vivant!"
"J'expire, merci à la vie!"


Cette méditation, nous pouvons la faire où que nous soyons: assis sur le zafu, assis dans le métro, pendant le repas avec des amis ou pendant une réunion. Avec l'entrainement en une minute , le temps de quelques respirations je peux ainsi retrouver l'harmonie et savoir clairement ce que je fais là et où je vais. 

Message 5 : 
Portons toute notre attention sur notre souffle et sur notre corps dans les actions de notre vie quotidienne en ressentant la joie d’être vivant.

En se levant le matin nous pouvons réciter en suivant notre respiration ce très joli poème et le mettre en pratique :
Me réveillant ce matin, je souris
J’ai vingt-quatre heures toutes nouvelles.
Je forme le vœu de vivre chaque instant dans sa plénitude
Et de poser sur le monde un regard aimant.



Message 6 : 
Entrant dans cette nouvelle année,
Je souris à la Terre
J’ai « 366 » jours tout nouveaux à vivre pleinement,
J’accepte le monde tel qu’il se présente,
Avec un regard rempli d’amour et de compréhension


Nous vous proposons de regarder profondément dans nos énergies d’habitude.
Pour l’année qui vient de s’écouler :
- Quelles sont les graines négatives qui m’ont encore fait souffrir ?
- Quelles sont les graines positives qui m’ont apporté du bien-être ?

Et pour l’année qui commence :
- Qu’est ce que je veux transformer ?
- Qu’est ce que je veux faire grandir ?

Pour cela, chers amis, asseyons nous confortablement dans un endroit calme et chaleureux, et offrons nous le cadeau de ce retour à nous-même :
J’inspire,
Je regarde avec bienveillance les fleurs du mal encore en moi.
J’expire,
Je fais le vœu pour cette nouvelle année de les transformer en un compost fertile.
J’inspire,
Je regarde avec joie les belles fleurs qui sont en moi
J’expire,
Je fais le vœu pour cette nouvelle année de les aider à croître et à s’épanouir.


« Attachons nos Ceintures de Pleine Conscience pour monter sur le dos du grand oiseau de la Nouvelle Année » Discours de Thay pour le nouvel an - 31 décembre 2011

Message 7 : 
Le corps, parole et l’esprit en parfaite harmonie, 
Je vous envoie mon coeur par le son de cette cloche, 
Que tous les êtres vivants qui nous entendent sortent du monde de l’oubli, de l’anxiété et de la souffrance, 
Qu’ils se libèrent enfin et touchent la paix présente en leur coeur. 

Les trois premières semaines, nous avons pratiqué sur la pleine conscience du corps, nous abordons maintenant les pratiques sur la pleine conscience de la parole. Nous nous souvenons que la parole juste et aimante naît de la vue juste et de la pensée juste, elles-mêmes le fruit de la pleine conscience juste et de la concentration juste. 

Cette semaine, nous allons nous entraîner à la parole aimante. Nous vous proposons la pratique des deux premiers Mantras que nous enseigne Thây. Dans un premier temps, pratiquons-les avec nos proches : expérimentons les séparément ou l’un à la suite de l’autre. Plus tard, nous pourrons les pratiquer avec des collègues de travail ou des amis. 

Premier Mantra :
Avant de rentrer à la maison pour retrouver un de mes proches : mon conjoint, mon enfant, mon père ... ou en attendant son retour, prenons quelques minutes pour revenir à notre respiration pour nous recentrer, pour réunifier corps et esprit, afin de pouvoir lui offrir notre vraie présence, et trouvons le moment pour lui dire avec nos mots à nous : 
"Chéri(e), je suis là pour toi." 

Deuxième Mantra :
Il est étroitement lié au premier. Parce que je suis vraiment présent à moi-même, je peux m’ouvrir maintenant à la présence de l’autre et apprécier la joie et le bonheur d’avoir rencontré mon partenaire, mon ami, de vivre aux côtés de mon enfant. Je vais choisir le moment opportun pour le lui dire, simplement, avec mes mots à moi : 
« Chéri(e), je sais que tu es là, et j’en suis très heureux(se) »  ou  « Sais-tu que je suis heureux(se) de t’avoir rencontré », ou encore « sais-tu que tu m’apportes beaucoup de joie ». 

Nous allons être étonné de voir la réaction de surprise et d’ouverture chez lui, chez elle, car la plupart d’entre nous ne sommes pas habitués à parler ainsi ou à ce qu’on nous parle ainsi. Voyons comme de telles paroles peuvent contribuer à nous ouvrir le coeur et à arroser les graines de joie chez nous et chez les autres. Reconnaissons les conditions du bonheur qui sont présentes en nous et autour de nous.


Message 8 : le sourire 
Un sourire ne coûte rien et produit beaucoup.
Il enrichit ceux qui le reçoivent sans appauvrir ceux qui le donnent.
Il ne dure qu'un instant, mais son souvenir est parfois éternel.
Personne n'est assez riche pour pouvoir s'en passer,
Et personne n'est trop pauvre pour ne pas le mériter.
Il crée le bonheur au foyer, est un soutien dans les affaires
et le signe sensible de l'amitié.
Un sourire donne du repos à l'être fatigué, rend du courage au plus découragé,
console dans la tristesse et est un antidote de la nature pour toutes les peines.
Cependant il ne peut s'acheter, ni se prêter, ni se voler.
Car c'est une chose qui n'a de valeur qu'à partir du moment où il se donne.
Et si quelquefois vous rencontrez une personne qui ne vous donne pas le sourire
que vous méritez,
soyez généreux, donnez-lui le vôtre.
Car nul n'a autant besoin d'un sourire que celui qui ne peut en donner aux autres.

Sourire lorsque nous nous réveillons le matin

Sourire à tout notre corps lorsque nous pratiquons la relaxation profonde « je souris à mon visage, mes mains, mon dos, mes jambes, mes pieds, mes orteils oh combien précieux ! À mes narines, mes globules rouges, mes intestins, mes reins, etc.… »
Sentir la gratitude envahir notre cœur : notre corps est une merveille.

Sourire à nos mains, à notre corps lorsque nous les lavons, lorsque nous prenons un bain ou une douche. Sourire à l’eau qui coule du robinet et s’offre à nous.

Sourire avant de démarrer notre voiture, en prenant le métro, l’autobus
Accueillir avec le sourire les gens, les choses, les situations comme par exemple lorsque nous attendons en ligne à la banque, à la poste ou ailleurs et que nous sentons l’impatience en nous.

Sourire à la terre alors que nous posons nos pieds sur elle, remercions la pour son amour inconditionnel

Sourire lorsque nous nous asseyons pour méditer et que notre esprit vagabonde dans le passé, dans le futur ou bien nous attrape dans nos énergies d’habitude de pensées.

Sourire au moment présent qui n’est peut-être pas un moment facile mais avec le sourire nous pouvons lui permettre d’être ce qu’il est et l’accueillir tel qu’il est.

Sourire lorsque nous nous asseyons pour écrire sur notre journal quotidien et que nous nous sentons saturé(e), fatigué(e), frustré(e) et surtout pas l’envie d’écrire……

Sourire avant de décrocher le téléphone, avant d’ouvrir la porte et de dire à notre bien-aimé(e) : « je suis là pour toi »
Sourire avant de lui dire « je sais que tu es là et j’en suis très heureux (se) »
Mais avant tout se sourire à soi-même, tout en se disant en se souriant
« je suis là pour toi » et aussi sourire à soi-même et se dire en parlant de nous-mêmes :
« je sais que tu es là et j’en suis très heureux (se) »

Peut-être au début notre sourire sera un sourire crispé, de convention mais petit à petit le sourire naitra de l’intérieur et deviendra une source de grande joie pour nous-mêmes et pour les autres tout autour de nous.

« Nous ne saurons jamais tout le bien qu'un simple sourire peut être capable de faire. » Mère Térésa





Message 9 
Nous sommes souvent si occupés que nous oublions ce que nous sommes en train de faire ou même qui nous sommes. Nous oublions de regarder ceux et celles que nous aimons et de les apprécier, jusqu’au moment où il est trop tard. Même lorsque nous avons quelques moments de loisir, nous ne savons pas comment être en contact avec ce qui se passe en nous et autour de nous.


Réciter des courts poèmes de pratique est un moyen de nous aider à demeurer dans l’instant présent. Ils nous aident à nous souvenir de revenir au moment présent et de rester en pleine conscience. En les récitants, nous devenons profondément conscients de l’action dans laquelle nous sommes engagés et cela nous aide à réaliser cette action avec amour et compréhension. Quand nous nous exerçons avec les poèmes, les poèmes et notre vie ne font qu’un, et nous vivons toutes nos expériences en pleine conscience. Cela nous aide beaucoup et cela aide également les autres. Nous trouvons plus de paix, de calme, de joie que nous pouvons partager avec autrui.

Durant cette année du Dragon Thay nous a offert deux poèmes de pratique :

Cette semaine portons notre attention sur notre façon d’allumer la lumière. Plusieurs fois par jour nous allumons la lumière. L’allumons-nous de manière automatique comme un robot ? Ou bien sommes-nous vraiment conscient de notre geste et combien cette lumière est une merveille ? Avant d’allumer la lumière essayons de nous entrainer à nous arrêter quelques secondes, de nous offrir un temps de recueillement,  et de réciter pour nous-mêmes ce petit poème :

« L’oubli est ténèbres. La pleine conscience est lumière.En ramenant la pleine conscience dans la vie, j'éclaire le monde entier. »


Message 10 (dernier message)
Cette semaine, quand nous marchons sur le sol gelé ou la neige immaculée qui recouvre notre Terre – Mère , observons nos pensées , puis revenons à nos pas , à notre souffle , et récitons ce poème :

L’esprit se perd en mille et une pensées
Mais je marche en paix sur ce beau chemin
A chaque pas souffle un vent léger
A chaque pas une fleur éclôt .


En marchant, conscients de notre respiration, nous ne laissons pas notre esprit rester en contact avec le négatif en nous et autour de nous .
En lâchant prise avec les regrets du passé et les angoisses du futur nous vivons un instant d'éveil, ressentons alors la détente de notre corps et de notre esprit ; c'est à cet instant même que nous nous libérons !
Grâce à cette expérience directe , la Foi , la Confiance en la pratique peuvent s’établir solidement en nous .
Chers amis, marchons librement en nous réjouissant de chaque pas , de chaque respiration, conscients d’être une merveille , et que le monde autour de nous est , lui aussi , une merveille .



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