PRENDRE SOIN DE SON ENFANT INTÉRIEUR
Texte inspiré par l’écoute de l’enseignement de Thich Nhat Hanh du 31 décembre 2010, dont une partie traite de l’enfant intérieur. (transcription anonyme - merci pour ce cadeau)
Notre enfant intérieur est toujours vivant en nous, mais comme il a été jadis blessé, parfois violenté, abandonné, non reconnu dans ses désirs, il a très peur de se manifester. Il vit dans le passé enfermé dans le souvenir et la trace de ses blessures.
Renouer le lien avec lui, le rassurer
Il nous appartient d’entrer en contact avec lui d’abord pour le rassurer, lui dire que l’on est là pour lui, pour prendre soin de lui, d’elle, puis pour écouter sa souffrance .
Soyons patient et persévérant, car nous l’avons si souvent négligé, ou alors lorsque nous sommes revenu vers lui nous étions encore trop fragile pour le sécuriser, nous l’avons laissé désemparé et il ne fait plus confiance à personne.
Parlons-lui comme nous parlerions à notre propre enfant :
« Petit garçon, petite fille, Je sais que je t’ai trop longtemps négligé(e), mais aujourd’hui je suis là pour toi. Parle- moi de toi, parle moi de ta souffrance, de tes peurs, de tes besoins, de tes désirs. Je te promets de prendre chaque jour du temps pour revenir vers toi ! »
Ecouter sa souffrance
« Mon enfant je suis vraiment là pour toi ! Parle-moi de toi !
« Je sais que tu vis toujours dans le souvenir et la peur du passé, car à cette époque tu étais seul(e), fragile, vulnérable, abandonné(e) sans aucun moyen de te défendre.
Tu as dû mettre en place une carapace en toi et autour de toi pour te protéger, et pendant tout un temps cela t’a permis de survivre, mais au prix de combien de souffrances !
Aujourd’hui ces moyens de défense ne te sont plus utiles et sont même devenus un obstacle à ta vie, à notre vie »
L’assurer de notre compréhension et de notre compassion
« Aujourd’hui enfin, j’entends et je comprends ta souffrance et je suis plein de tendresse et de compassion pour toi. Avec toi, j’embrasse ta souffrance !
avec toi, j’accepte ce qui a été,
avec toi, j’accepte ce qui ne fut pas et que nous aurions aimé avoir, recevoir, vivre ! ;
avec toi, je confie à la terre ces blessures afin qu’elles deviennent le compost de notre éveil !
Nous traversons parfois des moments où nous sommes dans la confusion et le désespoir ;
Dans ces moments là, nous ne sentons pas en nous la présence de l’enfant intérieur, où si nous la sentons, nous ne savons que faire et que lui dire.
Nous avons du mal à entendre parler « d’arroser nos graines de joie »
Je crois que la première chose à faire est de reconnaitre et d’embrasser avec bienveillance cet état de souffrance, de nous donner de l’empathie.
Nous pouvons ensuite parler de ce que nous ressentons à cet enfant pour l’instant muet :
« Petit enfant , je ne sens pas ta présence en moi et j’en souffre ; je me sens désespéré et dans la confusion. Je me sens vide de moi, vide de toi, et pourtant je sais que tu es toujours vivant quelque part en moi ! »
« J’accepte que tu fasses silence en moi,
car je sais que ce silence traduit ta peur et ta souffrance,
« je dis oui à ce silence de toi et j’accueille avec tendresse notre souffrance commune
Je ne peux pas pour l’instant t’apporter joie et réconfort car je suis trop mal pour ça ; »
« Tout ce que je peux t’apporter, c’est ma vraie présence ;
« petite fille, petit garçon , il faut que tu saches que je suis là pour toi ! »
« Sur ce chemin dans la nuit, je m’engage à être la vigie sur le bateau ,
à tenir la barre sans savoir où est la terre et où sont les récifs. »
« Petite fille, petit garçon, je m’engage à être la sentinelle qui tiens la torche allumée
dans la nuit de tempête. Et de maintenir vivante l’énergie de la pleine conscience,
pas à pas, instant après instant ,
Inspiration après expiration,
me souvenant que tout ce que je cherche est là déjà,
me souvenant que tout est impermanent,
que le calme remplacera la tempête,
et que l’aube succèdera à la nuit »
« Je te promets d’être là vivant(e) pour toi, à guetter patiemment la venue de l’aube,
et pour t’accueillir lorsque tu te manifesteras »
Le 19 Janvier 2011
Texte inspiré par l’écoute de l’enseignement de Thich Nhat Hanh du 31 décembre 2010, dont une partie traite de l’enfant intérieur. (transcription anonyme - merci pour ce cadeau)
Notre enfant intérieur est toujours vivant en nous, mais comme il a été jadis blessé, parfois violenté, abandonné, non reconnu dans ses désirs, il a très peur de se manifester. Il vit dans le passé enfermé dans le souvenir et la trace de ses blessures.
Renouer le lien avec lui, le rassurer
Il nous appartient d’entrer en contact avec lui d’abord pour le rassurer, lui dire que l’on est là pour lui, pour prendre soin de lui, d’elle, puis pour écouter sa souffrance .
Soyons patient et persévérant, car nous l’avons si souvent négligé, ou alors lorsque nous sommes revenu vers lui nous étions encore trop fragile pour le sécuriser, nous l’avons laissé désemparé et il ne fait plus confiance à personne.
Parlons-lui comme nous parlerions à notre propre enfant :
« Petit garçon, petite fille, Je sais que je t’ai trop longtemps négligé(e), mais aujourd’hui je suis là pour toi. Parle- moi de toi, parle moi de ta souffrance, de tes peurs, de tes besoins, de tes désirs. Je te promets de prendre chaque jour du temps pour revenir vers toi ! »
Ecouter sa souffrance
« Mon enfant je suis vraiment là pour toi ! Parle-moi de toi !
« Je sais que tu vis toujours dans le souvenir et la peur du passé, car à cette époque tu étais seul(e), fragile, vulnérable, abandonné(e) sans aucun moyen de te défendre.
Tu as dû mettre en place une carapace en toi et autour de toi pour te protéger, et pendant tout un temps cela t’a permis de survivre, mais au prix de combien de souffrances !
Aujourd’hui ces moyens de défense ne te sont plus utiles et sont même devenus un obstacle à ta vie, à notre vie »
L’assurer de notre compréhension et de notre compassion
« Aujourd’hui enfin, j’entends et je comprends ta souffrance et je suis plein de tendresse et de compassion pour toi. Avec toi, j’embrasse ta souffrance !
avec toi, j’accepte ce qui a été,
avec toi, j’accepte ce qui ne fut pas et que nous aurions aimé avoir, recevoir, vivre ! ;
avec toi, je confie à la terre ces blessures afin qu’elles deviennent le compost de notre éveil !
Je ne te juge pas, je t’accepte et je t’aime tel(le) que tu es ! »
L’inviter à s’installer dans le présent
L’assurant de la sincérité de notre amour pour lui, pour elle, nous allons l’inviter à quitter la prison du passé pour revenir dans l’ici et le maintenant :
« Mon petit, ma petite si tu le veux, nous pouvons mettre fin à ces souffrances et guérir les blessures du passé, mais pour cela tu dois accepter de quitter l’enfermement du passé.
« Rejoins-moi dans le moment présent !
« Regarde, je suis adulte maintenant, un peu plus solide et un peu plus aimant, animé par l’énergie de la pleine conscience.
« Regarde ! tu ne risques plus rien, nous ne risquons plus rien.
« Avec moi tu n’es plus vulnérable ; nous avons maintenant les moyens de nous protéger, nous avons la lumière du Dharma qui nous guide, la protection du bateau de la Sangha qui nous porte »
«Mon enfant, mon petit, ma petite… ( je nomme mon prénom)
je m’engage à être désormais pour toi le bon père, la bonne mère que tu aurais aimé avoir et je t’assure de mon amour ; je ne t’abandonnerai plus jamais !
Je vais écouter tes besoins, prendre soin de toi, et t’aider à grandir en moi ;
« Prends ma main, et ensemble avec la Sangha, gravissons la colline de la décennie, marchons ensemble dans la Terre Pure, dans le Royaume de Dieu ! »
« Ouvre les yeux et le cœur, instant après instant, contemple avec moi les merveilles de la vie : la pleine lune, les vagues sur la mer et le perce neige dans le pré, écoute le chant du merle et le murmure du ruisseau, déguste ce thé délicieux, sens la caresse du vent doux sur ta peau ! .
« Découvre avec moi le bonheur d’aimer et de se laisser aimer,
Laisse-toi surprendre, étonner, émerveiller à chaque instant !
« Ose la vie ! ose entrer dans la liberté et l’amour !
Ose avec moi, rire, chanter et danser la vie qui s’offre à nous dans toute sa nouveauté ! »
Rappelons-lui cela chaque jour afin qu’il ose revenir dans le moment présent et qu’il réalise qu’il ne risque plus rien. Qu’il découvre ainsi la joie de vivre.
Rappelons-nous que le Bouddha, comme l’enfant blessé sont toujours là, vivants et disponibles en nous et que nous pouvons les inviter et leur parler à chaque moment.
Que faire lorsque nous sommes désespérés et que nous ne sentons pas la présence de l’enfant intérieur ?
L’inviter à s’installer dans le présent
L’assurant de la sincérité de notre amour pour lui, pour elle, nous allons l’inviter à quitter la prison du passé pour revenir dans l’ici et le maintenant :
« Mon petit, ma petite si tu le veux, nous pouvons mettre fin à ces souffrances et guérir les blessures du passé, mais pour cela tu dois accepter de quitter l’enfermement du passé.
« Rejoins-moi dans le moment présent !
« Regarde, je suis adulte maintenant, un peu plus solide et un peu plus aimant, animé par l’énergie de la pleine conscience.
« Regarde ! tu ne risques plus rien, nous ne risquons plus rien.
« Avec moi tu n’es plus vulnérable ; nous avons maintenant les moyens de nous protéger, nous avons la lumière du Dharma qui nous guide, la protection du bateau de la Sangha qui nous porte »
«Mon enfant, mon petit, ma petite… ( je nomme mon prénom)
je m’engage à être désormais pour toi le bon père, la bonne mère que tu aurais aimé avoir et je t’assure de mon amour ; je ne t’abandonnerai plus jamais !
Je vais écouter tes besoins, prendre soin de toi, et t’aider à grandir en moi ;
« Prends ma main, et ensemble avec la Sangha, gravissons la colline de la décennie, marchons ensemble dans la Terre Pure, dans le Royaume de Dieu ! »
« Ouvre les yeux et le cœur, instant après instant, contemple avec moi les merveilles de la vie : la pleine lune, les vagues sur la mer et le perce neige dans le pré, écoute le chant du merle et le murmure du ruisseau, déguste ce thé délicieux, sens la caresse du vent doux sur ta peau ! .
« Découvre avec moi le bonheur d’aimer et de se laisser aimer,
Laisse-toi surprendre, étonner, émerveiller à chaque instant !
« Ose la vie ! ose entrer dans la liberté et l’amour !
Ose avec moi, rire, chanter et danser la vie qui s’offre à nous dans toute sa nouveauté ! »
Rappelons-lui cela chaque jour afin qu’il ose revenir dans le moment présent et qu’il réalise qu’il ne risque plus rien. Qu’il découvre ainsi la joie de vivre.
Rappelons-nous que le Bouddha, comme l’enfant blessé sont toujours là, vivants et disponibles en nous et que nous pouvons les inviter et leur parler à chaque moment.
Que faire lorsque nous sommes désespérés et que nous ne sentons pas la présence de l’enfant intérieur ?
Nous traversons parfois des moments où nous sommes dans la confusion et le désespoir ;
Dans ces moments là, nous ne sentons pas en nous la présence de l’enfant intérieur, où si nous la sentons, nous ne savons que faire et que lui dire.
Nous avons du mal à entendre parler « d’arroser nos graines de joie »
Je crois que la première chose à faire est de reconnaitre et d’embrasser avec bienveillance cet état de souffrance, de nous donner de l’empathie.
Nous pouvons ensuite parler de ce que nous ressentons à cet enfant pour l’instant muet :
« Petit enfant , je ne sens pas ta présence en moi et j’en souffre ; je me sens désespéré et dans la confusion. Je me sens vide de moi, vide de toi, et pourtant je sais que tu es toujours vivant quelque part en moi ! »
« J’accepte que tu fasses silence en moi,
car je sais que ce silence traduit ta peur et ta souffrance,
« je dis oui à ce silence de toi et j’accueille avec tendresse notre souffrance commune
Je ne peux pas pour l’instant t’apporter joie et réconfort car je suis trop mal pour ça ; »
« Tout ce que je peux t’apporter, c’est ma vraie présence ;
« petite fille, petit garçon , il faut que tu saches que je suis là pour toi ! »
« Sur ce chemin dans la nuit, je m’engage à être la vigie sur le bateau ,
à tenir la barre sans savoir où est la terre et où sont les récifs. »
« Petite fille, petit garçon, je m’engage à être la sentinelle qui tiens la torche allumée
dans la nuit de tempête. Et de maintenir vivante l’énergie de la pleine conscience,
pas à pas, instant après instant ,
Inspiration après expiration,
me souvenant que tout ce que je cherche est là déjà,
me souvenant que tout est impermanent,
que le calme remplacera la tempête,
et que l’aube succèdera à la nuit »
« Je te promets d’être là vivant(e) pour toi, à guetter patiemment la venue de l’aube,
et pour t’accueillir lorsque tu te manifesteras »
Le 19 Janvier 2011
Commentaire envoyé par mail
RépondreSupprimerMERCI A VOUS ! merci beaucoup !
puissiez-vous recevoir en retour de tout ce que vous transmettez (et qui parfois tombe à point nommé ..) plein de bonnes choses, qui se répandent ensuite sur tous, et que vos souhaits se réalisent.
Souhaits
Hello mate greeat blog
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