CONCEPT : l’entreprise intégrale




















L'ENTREPRISE INTEGRALE : une approche développée à partir des travaux du philosophe américain Ken Wilber et adaptée au monde de l’entreprise, entre autres, par l’agence Integral Vision, spécialiste des stratégies alternatives.  

Qu’est-ce qu’une entreprise intégrale ?
Une entreprise est intégrale si elle simultanément capable de :
- proposer des produits performants et innovants, ayant un impact positif sur la Nature et les Hommes,
- posséder une culture d’entreprise pionnière dont la vision est de créer un monde meilleur et qui favorise les valeurs de respect, d’intégrité, d’autonomie et de créativité au détriment de l’égocentrisme, de l’immobilisme et du conflit,
- s’appuyer sur des femmes et des hommes qui partagent sincèrement les valeurs et la vision de l’entreprise et qui : (1) cultivent personnellement une posture de leader, d’authenticité et d’évolution de leur propre niveau de conscience ; (2) adoptent un comportement professionnel humble, fiable, inspirant et digne.

Cette entreprise n’existe probablement pas encore mais on peut reconnaître celles qui couvrent ou travaillent à couvrir tout ou partie de ces critères.

Pourquoi devenir une entreprise intégrale ?
Face à la complexité croissante et effrénée du monde, face à la crise financière et de civilisation que nous connaissons, les vieux schémas ne sont plus applicables. Les gouvernements, les entreprises et les organisations doivent clairement prendre position et choisir de faire partie du problème en perpétuant le statu quo, ou de faire partie de la solution en transformant le monde et en créant une nouvelle culture.

Comment devenir une entreprise intégrale ?
L’entreprise intégrale constitue l’une des réponses possibles aux problèmes du monde et son émergence dépend de trois choses :
- la volonté d’une minorité significative de ses membres,
- l’existence de structures de gouvernance et de philosophies/technologies alternatives appropriées,
- l’accompagnement par des agences spécialisées.

La volonté d’une minorité significative de ses membres
La plupart des révolutions culturelles sont le résultat de l’engagement sans faille d’une minorité de pionniers sincères et courageux. Cinq cents personnes seulement sont à l’origine de la Renaissance. Un basculement de civilisation, en l’occurrence d’un niveau de conscience mythique/traditionnel vers un niveau de conscience rationnel/moderne (définitivement stabilisé lors du siècle des Lumières) n’a donc pas besoin de rallier une majorité de personnes mais plutôt de mobiliser cette minorité qui porte déjà les germes de nouvelles valeurs et d’une nouvelle culture. Et vous en faites peut-être déjà partie…

Structures de gouvernance et de philosophies/technologies alternatives
L’inspiration et les convictions seules ne suffisent pas. Pour avoir un impact dans le monde et jongler avec sa complexité, l’entreprise intégrale doit disposer de solutions alternatives crédibles qui portent les valeurs intégrales sans menacer son propre éco-système – le profit. Ces alternatives peuvent concerner ses produits ou son système de production (ex : Cradle to Cradle), son organisation ou son système de gouvernance (ex : Holacratie) ou ses membres (ex : management évolutif, intelligence collective).

Ces solutions sont autant de passerelles qui permettent à l’entreprise d’évoluer, à la manière d’un système vivant, agile et capable de se reconfigurer en fonction des situations. Ceci est possible grâce à l’émergence du potentiel d’autonomie et de créativité que ces solutions permettent de libérer et que les structures permettent de stabiliser.

Accompagnement par des agences spécialisées
Il est presque impossible que la perspective intégrale émerge spontanément au sein de l’entreprise. Généralement, la résistance au changement – les egos individuels et collectif – est bien trop puissante. Il faut donc un catalyseur pour aider les pionniers de l’entreprise à éviter les écueils, comprendre et tirer partie des situations ; un catalyseur qui soit suffisamment « libre » et authentiquement porteur des valeurs intégrales, pour accompagner le changement dans les quatre quadrants de la perspective intégrale. C’est le devoir de sociétés comme Integral Vision qui croient sincèrement que nous pouvons créer, ensemble, un monde meilleur au delà de l’ego, du cynisme et de l’inertie qui caractérise notre culture à bout de souffle.

SANTÉ : manger les fruits avec un estomac vide














« Manger des fruits avec l’estomac vide » par le Dr Victor Javier Chavez Sanchez. 

Je ne sais pas si ce monsieur est réellement médecin ou pas (il s’agit d’un PPT qui circule sur internet) mais en tout cas ce document n’est pas répertorié comme canular sur Hoax.com. De fait, j’ai régulièrement lu des choses similaires concernant la manière de manger les fruits, que ce soit en diététique chinoise ou bien par des experts occidentaux. Bonne lecture et n’hésitez pas à déposer un commentaire si vous n’êtes pas d’accord avec cette approche diététique. PS: Je n’ai conservé du PPT que les extraits ne prêtant pas à polémique. 

Le fruit est un aliment idéal, il nécessite un minimum d’énergie pour être digéré et donne à votre corps un maximum en retour. Les fruits sont principalement constitués de fructose (qui peut être facilement converti en glucose), Le reste est surtout constitué d’eau (90-95%). 


Le seul problème avec les fruits, c’est que la plupart des gens ne savent pas comment les consommer de manière à assimiler efficacement les éléments nutritifs.




Il faut toujours manger les fruits avec l'estomac vide.

Pourquoi ? La raison en est que les fruits, normalement, ne sont pas digérés dans l'estomac mais dans l'intestin grêle. Les fruits transitent rapidement par l'estomac puis passent dans l'intestin, où ils libèrent leurs sucres.


Mais s'il ya de la viande, des pommes de terre ou de l’amidon dans l'estomac, les fruits sont piégés et ils commencent à fermenter. Si vous avez mangé un fruit cru comme dessert après le dîner, il est probable que vous avez passez le reste de la nuit, avec une lourdeur dans l'estomac et un goût désagréable dans la bouche.



Les jus de fruits industriels

Il est déconseillé de boire des jus de fruits contenus dans des canettes ou des récipients en verre. Pourquoi ? Parce que le plus souvent, le jus en conserve est chauffé pendant le processus de production et sa structure d'origine devient acide. Par ailleurs, on y ajoute des conservateurs.


Il est préférable de se faire ses propres jus de fruits frais, sur l’instant, grâce à un presse-fruits. Mais il faut boire le jus extrait avec le presse fruits comme s’il s'agissait de fruits frais, c’est à dire avec l'estomac vide. Le jus est digéré si rapidement que vous pourrez manger quinze ou vingt minutes plus tard.

Fruits et maladies cardio-vasculaires 


Selon le Dr. William Castillo, cardiologue américain, les fruits sont les meilleurs aliments que nous puissions manger pour nous protéger contre les maladies cardiaques. En effet, les fruits contiennent
des bioflavonoïdes, qui empêchent l'épaississement du sang et l'obstruction des artères. Ils renforcent également les capillaires. Or les capillaires fragiles sont la cause d’une majorité d’hémorragies internes et crises cardiaques.

Que manger au petit-déjeuner ?


Comment commencer votre journée? Que manger pour le petit déjeuner ? Plutôt qu’une énorme quantité de nourriture (du café, du pain et du beurre), ce dont le corps a besoin c’est d'une petite quantité de nourriture facile à digérer, des fruits que le corps peut absorber rapidement et qui aident à le purifier.



Au réveil, pendant la journée, ou quand il est possible de le faire confortablement, ne mangez que des fruits frais et des jus faits à l’instant. Gardez cette façon de faire au moins jusqu'à midi, tous les jours. Plus longtemps vous n’aurez que des fruits dans le corps, plus ils seront efficaces pour le purifier.


BIO : Définition et Labels

L’agriculture biologique et ses labels (sources Agencebio, Wiki)

Définition de l’agriculture biologique :

L’agriculture biologique est un système de production agricole basé sur le respect du vivant et des cycles naturels, qui gère de façon globale la production en favorisant l’agrosystème mais aussi la biodiversité, les activités biologiques des sols et les cycles biologiques.

Pour atteindre ces objectifs, les agriculteurs biologiques s'interdisent (et excluent réglementairement) l'usage d’engrais chimiques de synthèse et des pesticides de synthèse, ainsi que d'organismes génétiquement modifiés.

Les agriculteurs qui pratiquent ce type d'agriculture misent, par exemple, sur la rotation des cultures, l'engrais vert, le compostage, la lutte biologique, l'utilisation de produits naturels comme le purin d'ortie ou la bactérie Bacillus thuringiensis, et le sarclage mécanique pour maintenir la productivité des sols et le contrôle des maladies et des parasites.

Les fondements de l’agriculture biologique ont été traduits en des règles rigoureuses :
- principes de production, de préparation et d’importation,
- listes positives de produits utilisables (fertilisation, traitements, transformation…),
- définition des pratiques par type d’élevage,
- principes de contrôle, de certification, de sanction et d’étiquetage.


Les labels Agriculture Biologique

1/ Le label Agriculture Biologique, ou label AB, est un label de qualité français créé en 1985 et permettant d'identifier les denrées alimentaires issues de l'agriculture biologique. Propriété du ministère français de l’agriculture, la marque AB est définie par celui-ci et promue par l'Agence bio. Depuis le 1er janvier 2009 ses critères sont alignés sur le label bio européen, moins contraignant que le label AB initial.

Le label AB indique :
- Que l'aliment est composé d’au moins 95 % d’ingrédients issus du mode de production biologique, mettant en œuvre des pratiques agronomiques et d’élevage respectueuses des équilibres naturels, de l’environnement et du bien-être animal.
- Le respect de la réglementation en vigueur en France.
- Que la certification est placée sous le contrôle d’un organisme agréé par les pouvoirs publics français, répondant à des critères d’indépendance, d’impartialité, de compétence et d’efficacité tels que définis par la norme européenne EN 45011.


2/ Le label bio de l'union européenne est un label certifiant que le produit visé est conforme au règlement sur l'agriculture biologique de l'Union européenne. Le 1er juillet 2010, les législations relatives aux labels bio des différents Etats-membres de l’UE ont été harmonisées. La France a aligné le label AB sur le label bio de l’UE dès le 1er janvier 2009.

Au minimum, le logo garantit que :
- 95% ou plus des composants du produit sont issus de l'agriculture biologique
- le produit est conforme aux règles du système officiel d'inspection
- le produit provient directement du producteur ou du préparateur dans un emballage scellé
- le produit porte le nom du producteur, du préparateur ou du distributeur et le nom ou le code de l'organisme d’inspection

Le logo européen, auparavant facultatif, est devenu obligatoire le 1er juillet 2010 sur les nouveaux étiquetages des produits alimentaires préemballés. Il reste facultatif pour les produits importés. Dans tous les cas où il est utilisé, doivent figurer à proximité l'indication du lieu de production des matières premières agricoles composant le produit sous la forme : «Agriculture UE», «Agriculture non UE» ou "Agriculture UE/non UE", avec la possibilité de mentionner le pays, ainsi que le numéro de code de l'organisme certificateur.
Les logos nationaux et privés peuvent toujours être utilisés.


Etiquetage des aliments bio produits hors de l’UE

Pour être reconnus comme biologiques, ces produits doivent : 


- soit provenir de pays tiers dont la réglementation a été évaluée comme équivalente par la Commission européenne. Il s’agit actuellement de 9 pays : Argentine, Australie, Costa Rica, Inde, Israël, Japon, Nouvelle Zélande, Suisse, Tunisie.
- soit avoir obtenu une autorisation d'importation délivrée par le ministère compétent d'un État membre de l’UE.

Dans les deux cas, les produits doivent, lors de leur dédouanement, être présentés avec un certificat original de contrôle émis par l'autorité ou l'organisme de contrôle compétent.


Consommation et surface consacrée à l’agriculture biologique

En France, la consommation d'aliments issus de l'agriculture biologique a progressé de près de 10 % en moyenne par an depuis 1999. En 2005, l'agriculture biologique française représente près de 9% de l'agriculture biologique européenne.

Fin 2008, près des 2/3 des surfaces bio se situaient dans 6 Etats membres de l'Union européenne: Italie, Espagne, Allemagne, Royaume-Uni, France et Autriche. En 2009, le nombre d’exploitations engagées en agriculture biologique en France représentait 2,5 % de la surface agricole utile (SAU) nationale, contre près de 9% en Italie.

Les objectifs du Grenelle de l’Environnement sont d’atteindre 6% de la SAU d’ici à 2012 … Malgré la mise en place d’un ‘Fonds Avenir Bio’, le triplement des surfaces en bio d’ici à 2012 est peu probable. L’agriculture biologique se diffuse très lentement dans le milieu agricole professionnel et reste marginale, malgré les aides importantes à la reconversion. L’Agriculture biologique reste d’une certaine manière ‘militante’ et trouve la plupart de ses adeptes et défenseurs parmi les néo-ruraux et les mouvements écologistes des villes.


Bénéfices et polémiques

L'agriculture biologique a permis de maintenir ou de développer de nombreuses techniques et technologies innovantes dont la plupart se diffusent lentement dans l'agriculture conventionnelle et possèdent des avantages non négligeables :
- elle supprime la plupart des nuisances liées aux pesticides que ce soit pour les nappes phréatiques ou les eaux de surface, la faune et l'homme ;
- elle utilise beaucoup moins de matériaux issus de la pétrochimie et donc est moins dépendante des enjeux liés à la finitude du pétrole ;
- elle utiliserait moitié moins d’énergie que dans la production classique (en prenant en compte l’énergie nécessaire à la production d’engrais). Ainsi, la production classique dégagerait 2 à 2,5 fois plus de CO2 que la production biologique. (Martin Entz – Université de Manitoba).

En outre :
- elle est très favorable à la biodiversité ;
- elle augmente le nombre d'actifs par unité de surface (+20 à 30%) et contribue à diminuer l'exode rural ;
- elle est liée à une préférence pour les circuits courts soit par les normes (exemple : autoproduction obligatoire d'une part de l'alimentation des animaux), soit par conviction des producteurs et de ce fait, (1) revitaliserait le tissu socio-économique local, (2) éviterait des flux de marchandises facteur d'effet de serre.


Mais :
- elle augmente les prix des produits agricoles
- du fait de sa moindre productivité (en moyenne -20% selon les études) elle nécessite une plus grande quantité de terres cultivables pour obtenir la même quantité de nourriture
- pour les produits bio importés, le bilan au niveau gaz à effet de serre serait nettement défavorable en comparaison aux mêmes produits issus de l'agriculture conventionnelle locale.


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