Thich Nhat Hanh, Enseignement du 24 décembre 1997 :
Extrait de ‘Bouddha et Jésus sont des frères’ - Pocket - 2001
« On parle toujours d’ 'inviter le son de la cloche' parce que c’est plus amical que de ‘frapper la cloche’. Avant d’inviter la cloche, on récite ce poème en inspirant et en expirant profondément ».
Corps, parole et esprit en parfaite harmonie
Je vous envoie mon coeur avec le son de cette cloche.
Que tous ceux qui nous entendent sortent de l’oubli
et transcendent le chemin de toute anxiété et de toute peine.
« En récitant le premier vers, vous inspirez, puis vous expirez au deuxième vers. Vous récitez les quatre vers en silence, et cela vous rend plus calme et plus solide pour inviter la cloche.
En invitant la cloche, vous envoyez tout votre amour et vos voeux à ceux qui l’entendront. Vous souhaitez que le son de la cloche mette fin à leurs souffrances, qu’ils commencent à pratiquer la respiration consciente, qu’ils aient en eux-mêmes l’énergie de la paix, de la joie et qu’ils transforment l’énergie de la colère, de la souffrance et du désespoir qui est en eux. Inviter la cloche et envoyer le son d la cloche à ceux qui vous entourent est une action pleine de compassion, vous ne pouvez le faire sans y mettre tout votre coeur (...) Quand vous entendez le son de la cloche, vous pratiquez l’écoute profonde ».
Au son de la cloche, je sens que les afflictions en moi commencent à se dissoudre. Mon esprit est calme, mon corps détendu. Un sourire naît sur mes lèvres. Me concentrant sur le son de la cloche, ma respiration consciente me ramène à ma vraie demeure. Dans le jardin de mon coeur, la paix éclôt comme une fleur.
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