Passé les 20 premières pages -où il m’a fallu m’accrocher à l’idée qu’Isabelle me veut du bien- j’ai fini par découvrir une écriture emprunte d’une grande poésie, où des métaphores magnifiques décrivent en quelques mots d’une grande simplicité quelques mystères du vivant et du sacré, en tout et en toute chose.
Je considère ce livre comme un des rares ouvrages où une expérience personnelle fait écho, avec des mots justes, à autant de croyances et pratiques spirituelles -du christianisme au bouddhisme, du judaïsme au chamanisme et à l’animisme. Merci Christiane pour ces mots d’une grande beauté. Merci Isabelle de m’avoir permis de les découvrir.
Quatrième de couverture
« Il est difficile au milieu du brouhaha de notre civilisation qui a le vide et le silence en horreur d'entendre la petite phrase qui, à elle seule peut faire basculer une vie : « Où cours-tu ? » Il y a des fuites qui sauvent la vie : devant un serpent, un tigre, un meurtrier. Il en est qui la coûtent : la fuite devant soi-même. Et la fuite de ce siècle devant lui-mêrne est celle de chacun de nous. " Où cours-tu ? " Si tu contraire nous faisions halte - ou volte-face - alors se révélerait l'inattendu : ce que depuis toujours nous recherchons dehors veut naître en nous. »
Extraits que j’ai sélectionné
« Tout ce passe comme si nous ne pouvions pas atteindre à ce qui est caché, à ce monde vibrant et divin, sans (...) la matière et l’incarnation. Comme s’il fallait ce passe de l’invisible au visible, de l’inaudible à l’audible, de la non-saveur à la saveur, de l’incaressable au tangible, pour que l’esprit se manifeste en nous. Le monde intermédiaire agit en somme comme un précipité chimique qui signale la présence d’un élément qui resterait, sans cela, indécelable.
Quatrième de couverture
« Il est difficile au milieu du brouhaha de notre civilisation qui a le vide et le silence en horreur d'entendre la petite phrase qui, à elle seule peut faire basculer une vie : « Où cours-tu ? » Il y a des fuites qui sauvent la vie : devant un serpent, un tigre, un meurtrier. Il en est qui la coûtent : la fuite devant soi-même. Et la fuite de ce siècle devant lui-mêrne est celle de chacun de nous. " Où cours-tu ? " Si tu contraire nous faisions halte - ou volte-face - alors se révélerait l'inattendu : ce que depuis toujours nous recherchons dehors veut naître en nous. »
Extraits que j’ai sélectionné
« Tout ce passe comme si nous ne pouvions pas atteindre à ce qui est caché, à ce monde vibrant et divin, sans (...) la matière et l’incarnation. Comme s’il fallait ce passe de l’invisible au visible, de l’inaudible à l’audible, de la non-saveur à la saveur, de l’incaressable au tangible, pour que l’esprit se manifeste en nous. Le monde intermédiaire agit en somme comme un précipité chimique qui signale la présence d’un élément qui resterait, sans cela, indécelable.
Ainsi n’existe-t-il pas un ordre matériel et un ordre spirituel, mais seulement de l’esprit, la matière n’étant que la partie coagulée du sang du réel, la part manifestée, la seule part du divin que je puisse enfin prendre dans mes bras ». (page 122)
« Mes espérances, mes prières ou mes craintes, mes ressentiments, mes pensées négatives créent un éther et une réalité dont je suis le cofondateur, le cocréateur, le metteur en scène et l’acteur à la fois (...). Nous prenons pour la réalité ce qui n’est que sa part coagulée ; tout ce à quoi nous nous heurtons nous paraît réalité ; or c’est là la part inintéressante de la réalité, celle qui est déjà durcie : de la lave refroidie ; le feu n’y est plus. L’éruption du Réel est dans le feu de nos visions et de nos espérances. » (page 92)
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