DOCUMENTAIRE : Les ‘Yes Men’ essaient de changer le monde

Les ‘Yes Men’, champions des canulars qui impliquent des multinationales ou bien le gouvernement américain : Bhopal, Katrina, la fin de la guerre en Irak... Leur objectif ? Réparer le monde !  Comment ? en se faisant passer par des représentants de multinationales ou bien du gouvernement et en faisant des annonces incroyables en faveur des plus vulnérables. Une manière culottée d’agir pour changer le monde ! A voir sur Arte+7 jusqu’à vendredi 9 décembre. 

Documentaire : Les 'Yes Men' refont le monde

Ce 3 décembre 2004, vingt ans après la catastrophe industrielle de Bhopal, en Inde, qui a causé plus de 18 000 morts, c'est la stupeur à Wall Street. En direct sur BBC World, un porte-parole de la société Dow Chemicals, répondant au nom étrange de Jude Finisterra, annonce que la firme, assumant enfin les responsabilités de sa filiale Union Carbide, va indemniser ses victimes indiennes à hauteur de 12 milliards de dollars. "C'est la première fois dans l'histoire, souligne-t-il, qu'une société cotée en Bourse (...) adopte une mesure contraire à ses intérêts tout simplement parce qu'elle est juste." En effet. Les actions de Dow dégringolent immédiatement, jusqu'au démenti embarrassé de l'entreprise, quelques heures plus tard, contrainte de clamer à la face du monde son indifférence totale pour les 100 000 malades et le site contaminé. Les Yes Men, autrement dit les "béni-oui-oui", ont encore frappé. Et l'imposture de Jude (saint patron des causes perdues) Finisterra (comme "fin du monde"), en réalité Andy Bichlbaum, a mis la tragédie de Bhopal à la une. Les armes de ces guérilleros de la com', partis à l'assaut du néolibéralisme mondial ? Le costume trois-pièces et le plan médias, les mêmes que celles de leurs ennemis - du géant Halliburton, qui fait fructifier la guerre en Irak, aux promoteurs de La Nouvelle-Orléans, profitant de Katrina pour chasser les pauvres des quartiers historiques, avec la bénédiction des autorités. Pour sauver le monde, les Yes Men et leur cohorte d'avatars (Hanniford Schmidt, Orillo Hochmecks, Erastus Hamm, René Osmin, Northrop Goody...) ont du pain sur la planche.

Documentaire (disponible sur Arte+7 jusqu’au vendredi 9 décembre)



Les 'Yes Men’, l’art du détournement et de la dérision (Extrait)


1 commentaire:

  1. la vidéo est plus disponible. tu peux la retrouver là > http://hackingsocialblog.wordpress.com/2014/01/24/yes-men/
    peace <3

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