Avec la foi,
vous avez le sentiment d’avoir la vérité, la vision profonde et le chemin à
suivre. Et c’est ce qui vous rend heureux. Mais est-ce le vrai chemin ou juste
de l’attachement à un système de croyance ? Ce sont deux choses
différentes. La foi véritable vient du chemin que vous prenez, qui vous apporte
de la vie, de l’amour et du bonheur chaque jour . Vous continuez à
apprendre pour que votre bonheur et votre paix puissent grandi, ainsi que le
bonheur et la paix de ceux qui vous
entourent. Il n’est pas nécessaire de suivre un chemin religieux pour avoir la
foi. Mais si vous adhérez juste à un ensemble d’idées et de dogmes qu’on
appelle la foi, ce n’est pas la vraie foi, mais cela vous donne de l’énergie.
Il faut faire la distinction. Cette énergie est encore aveugle et peut causer
de la souffrance en vous et autour de vous. Une énergie qui vous permet de
rester lucide, aimant et tolérant vous apporte tout autre chose qu’une énergie
aveugle. Vous pouvez faire beaucoup d’erreurs avec ce genre d’énergie. Nous
devons distinguer la foi véritable de la foi aveugle. C’est un problème dans
toutes les traditions.
Dans l’enseignement du Bouddha, la foi est faite d’une substance appelée « vision profonde » ou « expérience directe ». Un maître peut transmettre ce qu’il sait à ses disciples. Mais il ne peut transmettre que des idées et non sa propre expérience. Le problème n’est pas de communiquer l’expérience en termes d’idées ou de notions, mais d’aider le disciple à faire le même genre d’expérience. Par exemple, vous connaissez le goût de la mangue et vous pourriez être tenté de l’expliquer, mais vous savez qu’il vaut mieux offrir au disciple un morceau de mangue pour qu’il en fasse l’expérience directe. Si vous écrivez un livre sur le bouddhisme zen, vous pouvez faire des recherches poussées et lire des centaines de livres sur le sujet. Mais, malgré toutes ces connaissances, ce livre n’apportera rien car il n’est pas le fruit de votre vie, de votre expérience directe. (...)
Dans l’enseignement du Bouddha, la foi est faite d’une substance appelée « vision profonde » ou « expérience directe ». Un maître peut transmettre ce qu’il sait à ses disciples. Mais il ne peut transmettre que des idées et non sa propre expérience. Le problème n’est pas de communiquer l’expérience en termes d’idées ou de notions, mais d’aider le disciple à faire le même genre d’expérience. Par exemple, vous connaissez le goût de la mangue et vous pourriez être tenté de l’expliquer, mais vous savez qu’il vaut mieux offrir au disciple un morceau de mangue pour qu’il en fasse l’expérience directe. Si vous écrivez un livre sur le bouddhisme zen, vous pouvez faire des recherches poussées et lire des centaines de livres sur le sujet. Mais, malgré toutes ces connaissances, ce livre n’apportera rien car il n’est pas le fruit de votre vie, de votre expérience directe. (...)
Vous savez
que le Bouddha n’est ni un mot ni une notion : le Bouddha est une réalité
que vous pouvez touchez chaque jour. Avec ce genre de foi, vous ne deviendrez
jamais totalitaire, vous n’essaierez jamais d’imposer votre foi aux autres,
parce que votre foi est la foi véritable. »
Bouddha et Jésus sont des frères –
traduction de l’anglais Marianne Coulin – éditions du Relié 2001
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