DOCUMENTAIRE DISPONIBLE EN VERSION LONGUE SUR ESPRIT68.ORG (EN ANGLAIS SOUS-TITRÉ EN FRANÇAIS). NB : Ce lien n’est en aucun cas une caution apporté au site Esprit68.org. C’est sur ce site que la vidéo était en meilleure définition. C’est uniquement une question de confort.
The Corporation est un documentaire canadien réalisé par Jennifer Abbott et Mark Achbar, sorti en 2003, et basé sur le livre de Joel Bakan : The corporation, the pathological pursuit of profit and power. Il a obtenu un Prix du Public au Festival de cinéma indépendant ‘Sundance’ et 8 autres prix dans des festivals de renommée internationale.
Ce film, très dense, donne la parole à des intellectuels et des activistes comme Noam Chomsky, Naomi Klein, Vandana Shiva ou Howard Zinn, à des réalisateurs engagés comme Michael Moore, mais aussi à des dirigeants d’entreprise et des économistes néo-libéraux comme Milton Friedman. The Corporation dresse le portrait de la firme capitaliste et analyse ses relations avec le monde extérieur.
Le film aborde le problème de la personnalité morale de la firme, de sa responsabilité limitée, et de ses tendances « pathologiques ». Le résultat est une injustice sociale accrue (ex. le cas de la confection au Honduras), et des désastres écologiques et sanitaires (ex. Mosanto). Le soutien fréquent des régimes policiers et autoritaires aux grandes firmes peut mener à des violations des droits de l’homme (ex. Ken Saro-Wiwa pendu au Niger avec 8 camarades pour s’être opposé pacifiquement aux destructions écologiques perpétrées par la société Shell).
Mais le film rend également compte de la résistance populaire qui s’organise, avec l’exemple de la victoire de Cochabambaacquise de haute lutte par le peuple Bolivien sur la société Aguas de Tunari et Bechtel son actionnaire majoritaire, qui durent renoncer à la privatisation de l’eau (voir à ce sujet ‘Même la pluie’ d’Iciar Bollain), l’exemple de la remise en cause par l’Inde du brevet sur le Neem déposé par la société Grace, ou encore l’exemple du volte-face de la firme Wall-mart face au témoignage de la jeune hondurienne Wendy Diaz. (Source Esprit68.org)
CRITIQUE : Beaucoup de contenu, beaucoup d’images d’archives. Plutôt orienté USA. Documentaire pot-pourri où l’on se perd parfois car trop d’aspects sont abordés. Mais les exemples sont intéressants, parfois touchants, et permettent de mesurer le fait que les grandes entreprises ont perdu le contact avec leur raison d’être première : générer de la richesse au service des actionnaires, certes, mais aussi des employés et d’une communauté, plutôt que s’enfermer dans le ‘toujours plus de profits’, quelles que soient les moyens, au service des seuls actionnaires et au détriment des parties prenantes. Voir comme contre-exemple : L’entreprise intégrale.
DOCUMENTAIRE DISPONIBLE EN VERSION LONGUE SUR ESPRIT68.ORG (EN ANGLAIS SOUS-TITRÉ EN FRANÇAIS). NB : Ce lien n’est en aucun cas une caution apporté au site Esprit68.org. C’est sur ce site que la vidéo était en meilleure définition. C’est uniquement une question de confort.
#Corporation:2003
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